MASTER 1000 PARIS BERCY - SIMON héroique !
Treize Français participaient au tableau final du tournoi de Paris-Bercy, ce qui constitue un record depuis la création de l'épreuve en 1986.
Outre TSONGA, SIMON, MONFILS, MATHIEU, BENNETEAU, CHARDY et SANTORO entrant directement dans le tableau de par leur classement, 2 tricolores bénéficiaient d'une invitation (Sébastien GROSJEAN et Michael LLODRA), 4 autres réussissaient à gagner leur place dimanche en qualifications ; Vincent MILLOT, David GUEZ, Thierry ASCIONE et Arnaud CLEMENT
Sur le papier, on pouvait donc espérer de belles choses.
Mais en tennis rien ne fonctionne comme on s'y attend , la preuve:
Dès dimanche, Fabrice SANTORO tirait sa révérence pour son dernier macht en qualité de professionnel, battu par l'américain James BLAKE ; suivait la défaite de S. GROSJEAN face à SAFIN, lui aussi en préretraite.
Lundi la "bérézina" se poursuivait avec mes défaites de LLODRA, MATHIEU , CHARDY PELLOT, et ASCIONE.
Tout cela sentait mauvais !
Et puis vinrent les divines surprises avec tout d'abord la victoire inattendue de A. CLEMENT face à L'espagnol F. LOPEZ et, plus étonnante encore, celle de David GUEZ (qui le connaissait avant ce jour-là ?) face au suisse S. WAWRINKA.
L'entrée en lice de TSONGA mardi soir vers 19h30 confirmait le réveil de l'équipe France ; le tenant du titre réalisant un premier set tonitruant, remporté 6/1 en moins d'une 1/2 heure, face à l'espagnol A. MONTANES. Celui-ci se reveilla bien dans la 2ème manche , mais ce fut insuffisant face au mur Tsonga qui se montrait intraitable sur les points importants. Le français remportait le set (et donc le match) 7/5.
Suivait l'entrée en lice de Gilles SIMON. Il avait un rude adversaire en la personne du croate I.LJUBICIC, qu'il n'avait jamais battu en 4 confrontations. On était donc peu rassuré.
Le numéro 2 tricolore a pourtant fait la preuve, tout de suite, qu'il avait les moyens de gêner le croate, en forçant sa nature pour prendre la direction des échanges et ne pas uniquement se contenter de contrer. S'appuyant sur un service très efficace au cours du premier set (6 aces, 81% de première balle), SIMON n'a pas laissé le Croate s'installer dans le court, se montrant notamment très impressionnant en coup droit (17 coups gagnants pour seulement 9 fautes directes). le 1er set est donc remporté 6-3 par le français.
Dans le second set, Gilles Simon a cependant été rattrapé par ses vieux démons. En se montrant comme trop souvent un peu trop attentiste, le Tricolore a permis à Ljubicic de revenir dans la partie. Moins régulier, il a ainsi concédé très vite un break de retard qu'il n'a jamais été capable de combler ; le croate remportant la deuxième manche 6/3.
Dans la troisième, Gilles SIMON redevient offensif, sans pour autant parvenir à s’emparer du service adverse. Jusqu’à ce qu’un évènement à priori fâcheux ne vienne tout changer. A 3-2 et 40/40 sur le service de Ljubicic, la blessure au tendon rotulien du genou droit ,qui handicape le français depuis Roland Garros ,s'est réveillée.
Après un traitement de 3 minutes , le match reprenait finalement. Simon jouait sur une jambe et ne semblait pas en mesure de pouvoir défendre ses chances. On pensait que c'en était terminé pour SIMON cette saison.
Mais non, au tennis rien ne fonctionne comme prévu !
Le Français réussissait à garder son service, multipliant les amorties pour écourter au maximum les échanges, et il parvenait même à aller jusqu’au tie-break.
C'est Ljubicic qui a complètement perdu les pédales, totalement décontenancé par le jeu de "Gilou" qui faisait preuve d'un toucher de balle impressionnant, réussissant des coups incroyables ,qu'on n'enseigne pas dans les écoles de tennis.
Le croate écoeuré perdait le tie-break et donc le match et quittait le court la tête enfoncée dans les épaules, après une poignée de main glaciale à SIMON.
Le public était aux anges et fit une ovation au français.
Mais qu'en sera-t-il jeudi, du genou, face à TSONGA ? Dans tous les cas le courage de SIMON nous assure de la présence d'un français en 1/4 de finale (face à NADAL ?)
Outre TSONGA, SIMON, MONFILS, MATHIEU, BENNETEAU, CHARDY et SANTORO entrant directement dans le tableau de par leur classement, 2 tricolores bénéficiaient d'une invitation (Sébastien GROSJEAN et Michael LLODRA), 4 autres réussissaient à gagner leur place dimanche en qualifications ; Vincent MILLOT, David GUEZ, Thierry ASCIONE et Arnaud CLEMENT
Sur le papier, on pouvait donc espérer de belles choses.
Mais en tennis rien ne fonctionne comme on s'y attend , la preuve:
Dès dimanche, Fabrice SANTORO tirait sa révérence pour son dernier macht en qualité de professionnel, battu par l'américain James BLAKE ; suivait la défaite de S. GROSJEAN face à SAFIN, lui aussi en préretraite.
Lundi la "bérézina" se poursuivait avec mes défaites de LLODRA, MATHIEU , CHARDY PELLOT, et ASCIONE.
Tout cela sentait mauvais !
Et puis vinrent les divines surprises avec tout d'abord la victoire inattendue de A. CLEMENT face à L'espagnol F. LOPEZ et, plus étonnante encore, celle de David GUEZ (qui le connaissait avant ce jour-là ?) face au suisse S. WAWRINKA.
L'entrée en lice de TSONGA mardi soir vers 19h30 confirmait le réveil de l'équipe France ; le tenant du titre réalisant un premier set tonitruant, remporté 6/1 en moins d'une 1/2 heure, face à l'espagnol A. MONTANES. Celui-ci se reveilla bien dans la 2ème manche , mais ce fut insuffisant face au mur Tsonga qui se montrait intraitable sur les points importants. Le français remportait le set (et donc le match) 7/5.
Suivait l'entrée en lice de Gilles SIMON. Il avait un rude adversaire en la personne du croate I.LJUBICIC, qu'il n'avait jamais battu en 4 confrontations. On était donc peu rassuré.
Le numéro 2 tricolore a pourtant fait la preuve, tout de suite, qu'il avait les moyens de gêner le croate, en forçant sa nature pour prendre la direction des échanges et ne pas uniquement se contenter de contrer. S'appuyant sur un service très efficace au cours du premier set (6 aces, 81% de première balle), SIMON n'a pas laissé le Croate s'installer dans le court, se montrant notamment très impressionnant en coup droit (17 coups gagnants pour seulement 9 fautes directes). le 1er set est donc remporté 6-3 par le français.
Dans le second set, Gilles Simon a cependant été rattrapé par ses vieux démons. En se montrant comme trop souvent un peu trop attentiste, le Tricolore a permis à Ljubicic de revenir dans la partie. Moins régulier, il a ainsi concédé très vite un break de retard qu'il n'a jamais été capable de combler ; le croate remportant la deuxième manche 6/3.
Dans la troisième, Gilles SIMON redevient offensif, sans pour autant parvenir à s’emparer du service adverse. Jusqu’à ce qu’un évènement à priori fâcheux ne vienne tout changer. A 3-2 et 40/40 sur le service de Ljubicic, la blessure au tendon rotulien du genou droit ,qui handicape le français depuis Roland Garros ,s'est réveillée.
Après un traitement de 3 minutes , le match reprenait finalement. Simon jouait sur une jambe et ne semblait pas en mesure de pouvoir défendre ses chances. On pensait que c'en était terminé pour SIMON cette saison.
Mais non, au tennis rien ne fonctionne comme prévu !
Le Français réussissait à garder son service, multipliant les amorties pour écourter au maximum les échanges, et il parvenait même à aller jusqu’au tie-break.
C'est Ljubicic qui a complètement perdu les pédales, totalement décontenancé par le jeu de "Gilou" qui faisait preuve d'un toucher de balle impressionnant, réussissant des coups incroyables ,qu'on n'enseigne pas dans les écoles de tennis.
Le croate écoeuré perdait le tie-break et donc le match et quittait le court la tête enfoncée dans les épaules, après une poignée de main glaciale à SIMON.
Le public était aux anges et fit une ovation au français.
Mais qu'en sera-t-il jeudi, du genou, face à TSONGA ? Dans tous les cas le courage de SIMON nous assure de la présence d'un français en 1/4 de finale (face à NADAL ?)